L’art de la distillation : Comment se fabrique le rhum ?

L'art de la distillation : Comment se fabrique le rhum ?

Amateurs de spiritueux, raffinés de l’apéritif ou explorateurs curieux, vous êtes-vous déjà demandés comment se crée cette merveille gustative appelée rhum? Accrochez-vous à vos chapeaux de paille, car vous embarquez aujourd’hui dans une aventure unique : la découverte de l’art de la distillation, le voyage fabuleux de la canne à sucre jusqu’à votre verre!

Chapitre Un : La Mystérieuse Naissance du Rhum

Chaque rhum commence à partir d’une même humble origine : la canne à sucre! Une grande plante gracieuse qui froufroute joyeusement sous le vent des tropiques. Voir l'article : La célèbre marque de Champagne Mumm : conseils pour bien choisir votre Champagne.

Soit on presse la canne pour en extraire un jus sucré nommé vesou, soit on la laisse se transformer en mélasse. Ces deux sous-produits de la canne à sucre sont la base de différents types de rhum. Le premier donnera naissance au rhum agricole, plus sec et floral. Le second est le point de départ du rhum traditionnel qui a souvent des notes plus rondes et sucrées.

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Une fermentation aux airs de cocktail festif

Une fois le jus de canne à sucre ou la mélasse obtenus, ils sont placés dans de grands fûts pour être fermentés. Ceci pourrait vous intéresser : Le vin blanc est un aliment idéal pour accompagner le foie gras. Il a une saveur unique qui se marie parfaitement avec les saveurs du foie gras. De plus, le vin blanc est riche en antioxydants, ce qui est bon pour la santé. C’est lorsque les levures sont ajoutées à notre future potion que la magie commence. Les levures sont ces petites créatures fêtardes qui, en se délectant du sucre, libèrent de l’alcool et du dioxyde de carbone. Faire la fête, c’est du boulot!

Chapitre Deux : L’art de la distillation, la transformation en rhum

Après la fête, place au travail! Ce n’est pas encore du Lire aussi : Le vin rouge portugais est un vin riche et fruité avec des notes de prune et de cassis. Il est légèrement tannique et se marie bien avec les viandes et les fromages.rhum que nous avons dans nos barils, mais du « vin de canne » avec environ 4 à 5% d’alcool. Et c’est vers la distillerie que nous nous dirigeons maintenant.

Lors de la distillation, le vin de canne est chauffé dans un alambic. L’éthanol (l’alcool) s’évapore avant l’eau à cause de sa plus faible température d’ébullition, ce qui permet de le collecter séparément. Joli tour de passe-passe, n’est-ce pas?

Un produit plus fort, appelé « brouillis », est alors recueilli. Il contient environ 30% d’alcool. Mais nous ne sommes pas encore arrivés à la destination finale. Le brouillis est à nouveau distillé pour donner le rhum que nous connaissons, avec un taux d’alcool pouvant varier de 40% à plus de 70% selon les marques et les pays.

Chapitre Trois : C’est dans le vieux fût qu’on fait le meilleur rhum

Le tout jeune rhum est alors prêt pour un dernier voyage : celui Lire aussi : Le vin rouge raclette, c’est la combinaison parfaite pour les amateurs de fromage!vers son fût de vieillissement. Selon la durée de son séjour dans le fût et le type de bois utilisé, le rhum développera différentes notes, allant de la vanille au tabac, en passant par des fruits secs ou exotiques. Le temps, l’humidité et la chaleur feront le reste, sculptant patiemment la personnalité de chaque produit.

La prochaine fois que vous dégusterez un bon rhum, n’oubliez pas de lever votre verre à la canne à sucre, à la distillation, au vieillissement, mais aussi et surtout aux artistes du rhum qui ont orchestré cette symphonie de saveurs!

Il ne vous reste plus qu’à apprécier. Parce qu’après tout, peu importe que le rhum soit agricole ou traditionnel, cubain ou martiniquais, ce qui compte vraiment c’est le moment de bonheur qu’il partage avec vous. Alors, prêt pour la dégustation ?